Studio: Kyoto Animation
Tiré d'un: Light Novel
Cela parle: toujours de Sousuke Sagara qui possède toujours son talent inné quant à se fourrer dans des situations rocambolesques pour protéger sa belle et exécuter son devoir de soldat...
Une comédie légère sans grande prétention donc, et force est constater que Fumoffu s'en sort avec l'honneur: vous reprenez l'humour de la première série en plus déjantée avec un Sousuke toujours aussi peu adapté à des situation qui relèvent pourtant du bon sens, et une Chidori plus qu’agacée par les quiproquos entrainés par son chevalier blanc en armure (ou tout du moins son chevalier armé jusqu'aux dents). l'anime enchaîne les gags et ne se repose jamais une seule seconde: le spectateur n'a guère le temps de souffler ne serait-ce qu'un peu en s'arrêtant sur une blague puisque l'anime en propose déjà une autre. Ce marathon humoristique est fortement aidé par la structure même des ces histoires épisodiques: 12 minutes (ou 24 grand maximum dans quelques petites "anecdotes" nécessitant un "développement" quelque peu plus accru certes, je pense notamment à l'épisode dédié au virus ou celui qui justifie le titre même de l'anime, je vous laisse soin de le découvrir par vous-même), c'est relativement peu et cela évite à l'anime de retomber dans une petite redondance...
Ainsi point de mecha ou de méchant terroriste à éliminer, on s'éloigne de la formule traditionnelle pour rester plus proche d'un Baka To Test To Shoukanjuu ou Ouran Koukou Host Club,qui contrairement à ses derniers ne caricature pas à l'extrême la romance dans les animes pour au final sombrer dans ce que l'on avait parodié il y a peine quelques épisodes (La saison 2 de Baka To Test se révèle être assez exagérée sur ce point, il en va de même pour Host Club avec les derniers épisodes qui sont pour le moins exécrables). Ce n'est pas le cas de FMP? Fumoffu, on retrouve bien quelques petite scénettes axées vers la romance entre nos deux tourtereaux, ces dernières n'ont cependant aucunement la vocation à faire avancer le schmilblick: cela procure quelques moments pour le moins mignons pour un couple qui l'est tout autant, mais cela n'ira jamais plus loin (teaser le spectateur en quelque sorte).
Tiens justement profitions-en pour discuter un petit peu plus en détail sur le "duo choc" en question: n'y allons pas par quatre chemins, la présence des autres personnages est complètement drainée par le couple Sousuke/Chidori dont le postulat d'un épisode typique de la série se présente comme l'un s'occupant d'enchaîner connerie sur connerie pendant que l'autre tentera généralement en vain de rattraper l'erreur commise et d'essayer tant bien que mal de lui faire la morale (avec généralement des réactions pour le moins exagérées comme les japonais savent si bien le faire). Ainsi des personnages tels que Kazama, Kurz ou encore la flic déjanté dont j'ai oublié le nom seront généralement au service du duo évoqué en question. Certes, vous me direz que j'exagère quelque peu: certains personnages possèdent leur propre "heure de gloire", je pense notamment à Tessa (sa visite à Tokyo va dans ce sens, même si une fois encore le but premier est de pimenter le couple en question, en aucun cas voler la vedette ou très peu) ou bien Kurz et Kazama qui auront le "beau rôle" lors de l'épisode consacré aux sources d'eaux chaudes (mais une fois encore l'élément déclencheur de leurs bêtises, c'est Sousuke avec ses pièges à deux francs). De plus ne nous voilons pas la face, les nombreux rires ne sont que très rarement (voir jamais) occasionnés par des secondaires: honnêtement, on esquisse tout au plus un rictus pour le caractère faiblard de Kazama ou la curiosité poussée à l'extrême de Kyouko...
Que rajouter de plus: l'animation, c'est jolie, chaleureux et cela bouge relativement bien (là où l'anime de Gonzo pêchait par son action en grand manque de dynamisme), bref une nette amélioration par rapport à la série de 2002. La soundtrack ? Cela dépasse jamais le stade de "musiques d'ambiances dont on en garde qu'un souvenir assez partiel", mais cela fait son job convenablement. Quid du rythme dans ce cas ? Je l'ai plus ou moins évoqué précédemment, la structure même de l'anime permet de ne pas sombrer dans l'ennui par de quelconques évènements tirés en longueurs. Bref, un anime assumant pleinement son côté décalé, volontairement léger mais diablement prenant. On termine le dernier épisode en se disant que merde c'est déjà fini (on en redemande, ce qui est généralement assez positif vous en conviendrez). Fumoffu concrétise ce que j'avais apprécié le plus dans l'univers de FMP, à savoir la richesse de son humour avec ses situations toutes plus débiles les unes que les autres, où l'on ne se prive jamais de rire aux éclats. Toutefois, si vous n'avez jamais réussi à vous accommoder à cet humour, eh bien passez votre chemin puisque ce spin-off aux allures d'une saison 2 n'a strictement aucunes incidences sur la suite (reconnaissons tout de même que cela serait manquer de franches rigolades)...
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