jeudi 24 mai 2012

Jamais deux sans trois... Full Metal Panic! The Second Raid

C'est avec une certaine appréhension que je débutais le premier épisode de Full Metal Panic! The Second Raid, pour la simple et bonne raison que les deux séries précédentes avaient plus ou moins confirmé mes dires à savoir que je préfère inéluctablement des moments plus légers et folâtres aux arcs se réclamant d'un sérieux à toute épreuve. Or le constat est là et on ne peut le nier: The Second Raid, c'est en aucun cas Sousuke et Chidori batifolant ensemble à la plage ou qui essaye de régler une petite gêne pour le lycée, mais plutôt la Mithril apportant son soutien aux petits du Tiers-Monde afin de mettre fin à la pauvreté (nuance à émettre, tout n'est pas aussi rose bonbon) et  évincer la corruption... Quel changement radical...

Studio: KyotoAnimation
Tiré d'un: Light-Novel
Cela parle: des (més)aventures de Sagara Sousuke (n'ayant toujours pas réussi à s'intégrer à la société nippone) avec la Mithril (organisation ultra-secrète entrainant des mercenaires ultra-secrets) afin de régler le problème de corruption et de trafic d'armes à travers le monde, ils vont néanmoins tomber sur une organisation pour le moins délicate à évincer...


Un seul mot me vient à l'esprit en me remémorant certains passages du premier épisode: le terme "action"... En effet, si comme moi vous considériez que Full Metal Panic (la version de 2002) manquait cruellement de scènes d'actions jouissives, eh bien dans mes bras mes frères, Kyoto Animation a entendu votre appel ! En effet, l'humour de Fumoffu c'était sympathique, mais il faut savoir y mettre fin: place aux mechas avec des combats à n'en plus finir durant l'intégralité de ce premier épisode et... Ah Chidori, bien il semble que nous ayons enfin quitté le Tiers-monde pour rejoindre la vie tranquille du lyc... En fait non, une petite scène pour nous montrer que Chidori est encore vivante, cela peut avoir de l'utilité n'est-ce pas ? Puisque l'on peut douter fortement que nous sommes devant du Full Metal Panic que l'on a connu rien qu'avec le premier épisode

Je caricature volontairement me direz-vous, mais c'est pour bien pointer du doigt le fait que l'on est allègrement passé à un autre cap, on ne boxe plus dans la même cour: souvenez-vous avec la copie rendue par Gonzo, Full Metal Panic premier du nom alternait l'humour et le sérieux entre des épisodes n'ayant rien à nous conter si ce n'est la vie relativement délicate de Sousuke dans un lycée et une histoire plus sérieuse, plus "poussée" (une fois encore nuance à émettre) s'étalant sur plusieurs épisodes où l'on avait un véritable méchant, eh bien ce schéma a été pour le moins brisé avec The Second Raid. Fini les épisodes slice of life, pour ne plus qu'avoir des bribes de petites scènes rigolotes à l'image des volets précédents pendant des scènes plus dramatiques: le meilleur exemple restera l'alternance entre la poursuite du pervers souhaitant se venger de Chidori et la tuerie orchestrée par l'antagoniste de la série (sacré décalage, on a dû mal à prendre cette alternance à la légère)...

Néanmoins c'est bien beau de vous faire une petite présentation sommaire de ce qui vous attend avec le visionnage de The Second Raid, mais le but de l'article est quand même de vous donner mon avis, et n'y allons par quatre chemins, puisque force est de constater que j'ai grandement apprécié cet opus même si c'était loin d'être gagné: je tiens à préciser que je me suis royalement fait chier (on préfèrera le terme "ennuyer" pour rester poli) lors du visionnage du premier épisode: "cela bouge bien", de bonnes scènes d'actions certes, mais ce n'est pas vraiment ce que j'attends d'un Full Metal Panic à la base sachant que le duo Sousuke/Chidori répond aux abonnés absents... Oui vous ne rêvez pas, le duo qui entrainait toute la dynamique des deux séries précédentes est absent, ou tout il serait plus juste de proclamer qu'il a une place plus réduite au sein de l’œuvre...

Et même malgré cette surprise de taille (surprise pour le moins désagréable, n'y allons pas par autre chemins), j'ai plutôt bien aimé (essayer de faire la même chose dans les deux séries précédentes, et vous constaterez de la catastrophe). L'absence de ce duo phare permet aux deux personnages de se développer en parallèle, l'un intrigué par ce qu'elle peut devenir et sur sa position au sein de la Mithril, l'autre angoissée à l'idée de ne plus retrouver Sousuke, d'être à nouveau seule. Outre, ces deux protagonistes, il faut bien avouer que l'on s'intéresse davantage aux autres personnages, et oui c'est un sacré plus pour ma part (petite piqure de rappel, j'avais proclamé à maintes reprises durant mes critiques précédentes que les personnages secondaires ne servaient qu'à mettre en valeur le duo évoqué précédemment, c'est un peu moins vrai ici): restons néanmoins un tant soit peu réaliste, leur développement est superficiel mais cela fait toujours plaisir de voir que leur temps de présence a été rehaussé (Kurz et Mao ont le droit à quelques scènes d'actions assez classes dans leur genre, ce qui est une excellente chose). De plus, The Second Raid nous offre un antagoniste relativement intéressant de par son comportement on ne peut plus déjanté (classique, mais le genre de "méchant"que l'on apprécie détester, il remplit à merveille son rôle de salopard).

Pour ce qui du synopsis de base, on est assez loin des arcs prévisibles de la première saison (l'histoire qui nous est contée se révèle être assez sombre, ce qui est plaisant), cependant ne comptez guère sur moi pour proclamer qu'il s'agit d'une révolution: les évènements s'enchainent remarquablement bien, les quelques petits retournements de situations sont dans l'ensemble plutôt réussis, les interactions entrainées par ce scénario sont bonnes, cela se laisse suivre comme un bon blockbuster mais cela ne révolutionnera aucunement le genre, l'anime n'en a d'ailleurs jamais eu la prétention. Après ce n'est pas parfait où l'on peut allègrement pinailler sur des détails, certains passages sont assez lourds à la longue (je vise notamment le changement radical de personnalité pour Sousuke, une sacré surprise pour le spectateur que j'ai été et qui a surtout grandement attisé ma curiosité, cependant le voir se comporter comme un "Shinji Ikari" devient assez lassant à la longue il faut en convenir), les deux chinoises (répondant au nom de Xia ou un prénom du genre, vous voyez où je veux en venir de toute manière) n'ont strictement aucun charismes, de ce fait leurs scènes mélo-dramatiques sont loin d'être les moments forts de l'anime...

Sauf que le constat est bien là (j'imagine que vous n'avez pas manqué de remarquer que j'aime employer cette expression) et je n'ai guère d'autres choix que de le reconnaître: The Second Raid reste une réussite indéniable pour la richesse de son scénario, cette suite étant à des kilomètres de l'ambiance proposée par l'anime de Gonzo. Un excellent blockbuster divertissant en somme (remplissant sa fonction première à ne pas en douter) qui démontre bien que Full Metal Panic cela peut proposer du "sérieux", du "sombre" et pour autant rester tout aussi addictif (je peux chipoter en proclamant que je préfère encore de peu la version Fumoffu, mais je pense que tout le monde s'en fiche, donc). Bref cela me conférerait presque l'envie de m'intéresser davantage à la version Light-Novel et à l'adaptation manga, chapeau bas Kyoani, c'était loin d'être gagné...

dimanche 20 mai 2012

Épopée Full Metal Panic (deuxième partie): Full Metal Panic? Fumoffu !

Sous un titre pour le moins "epic", on continue ensemble notre petit périple sur la saga Full Metal Panic (généralement considéré par beaucoup comme immanquable, culte et je vous passe le blabla habituel qui va avec...) avec cette fois-ci le spin-off répondant au nom de Fumoffu. En effet changement de studio avec cette fois-ci une valeur assez sûre, puisqu'il s'agit de Kyoto Animation à qui l'on doit les réussites incontestables: Suzumiya Haruhi No Yuuutsu, Lucky Star, Clannad ect... Kyoto Animation qui a eu la merveilleuse idée ce couper la poire en faisant deux séries bien distinctes: Fumoffu (le cas que nous épluchons ci-présent) qui regroupe les meilleurs moments humoristiques du Light-Novel et The second Raid (quant à lui) proposant les soi-disant moments les plus sombres  de la saga, ce qui résout un tant soit peu le problème de la qualité assez variable de Full Metal Panic premier du nom (qui avait un peu le "cul entre deux chaises" entre ses scènes à vocation humoristiques et ses arcs se réclamant d'un certain sérieux général, pardonnez l'expression au passange), il faut en convenir...


Studio: Kyoto Animation
Tiré d'un: Light Novel
Cela parle: toujours de Sousuke Sagara qui possède toujours son talent inné quant à se fourrer dans des situations rocambolesques pour protéger sa belle et exécuter son devoir de soldat...

Parlons un peu structure, puisque la forme est largement différente de ce que nous avait proposé Full Metal Panic un an auparavant: on se retrouve avec des micro-histoires ("short-stories" si vous préférez) traitant à la fois de tout et de rien, se contentant de relater des évènements provenant de la vie ordinaire de notre duo choc. Le spectateur habitué au comédie se réclamant du "slice of life" ne sera aucunement pris en défaut par les thèmes proposés: la plage, la maison hantée (enfin il serait plus juste de parler ici d'hôpital hanté), le conseil des étudiants travaillant d'arrache-pied pour le bien être commun ect... Il n'y a assurément pas de tromperie sur la marchandise, le but est ici de faire rire.

Une comédie légère sans grande prétention donc, et force est constater que Fumoffu s'en sort avec l'honneur: vous reprenez l'humour de la première série en plus déjantée avec un Sousuke toujours aussi peu adapté à des situation qui relèvent pourtant du bon sens, et une Chidori plus qu’agacée par les quiproquos entrainés par son chevalier blanc en armure (ou tout du moins son chevalier armé jusqu'aux dents). l'anime enchaîne les gags et ne se repose jamais une seule seconde: le spectateur n'a guère le temps de souffler ne serait-ce qu'un peu en s'arrêtant sur une blague puisque l'anime en propose déjà une autre. Ce marathon humoristique est fortement aidé par la structure même des ces histoires épisodiques: 12 minutes (ou 24 grand maximum dans quelques petites "anecdotes" nécessitant un "développement" quelque peu plus accru certes, je pense notamment à l'épisode dédié au virus ou celui qui justifie le titre même de l'anime, je vous laisse soin de le découvrir par vous-même), c'est relativement peu et cela évite à l'anime de retomber dans une petite redondance...

Ainsi point de mecha ou de méchant terroriste à éliminer, on s'éloigne de la formule traditionnelle pour rester plus proche d'un Baka To Test To Shoukanjuu  ou Ouran Koukou Host Club,qui contrairement à ses derniers ne caricature pas à l'extrême la romance dans les animes pour au final sombrer dans ce que l'on avait parodié il y a peine quelques épisodes (La saison 2 de Baka To Test se révèle être assez exagérée sur ce point, il en va de même pour Host Club avec les derniers épisodes qui sont pour le moins exécrables). Ce n'est pas le cas de FMP? Fumoffu, on retrouve bien quelques petite scénettes axées vers la romance entre nos deux tourtereaux, ces dernières n'ont cependant aucunement la vocation à faire avancer le schmilblick: cela procure quelques moments pour le moins mignons pour un couple qui l'est tout autant, mais cela n'ira jamais plus loin (teaser le spectateur en quelque sorte).

Tiens justement profitions-en pour discuter un petit peu plus en détail sur le "duo choc" en question: n'y allons pas par quatre chemins, la présence des autres personnages est complètement drainée par le couple Sousuke/Chidori dont le postulat d'un épisode typique de la série se présente comme l'un s'occupant d'enchaîner connerie sur connerie pendant que l'autre tentera généralement en vain de rattraper l'erreur commise et d'essayer tant bien que mal de lui faire la morale (avec généralement des réactions pour le moins exagérées comme les japonais savent si bien le faire). Ainsi des personnages tels que Kazama, Kurz ou encore la flic déjanté dont j'ai oublié le nom seront généralement au service du duo évoqué en question. Certes, vous me direz que j'exagère quelque peu: certains personnages possèdent leur propre "heure de gloire", je pense notamment à Tessa (sa visite à Tokyo va dans ce sens, même si une fois encore le but premier est de pimenter le couple en question, en aucun cas voler la vedette ou très peu) ou bien Kurz et Kazama qui auront le "beau rôle" lors de l'épisode consacré aux sources d'eaux chaudes (mais une fois encore l'élément déclencheur de leurs bêtises, c'est Sousuke avec ses pièges à deux francs). De plus ne nous voilons pas la face, les nombreux rires ne sont que très rarement (voir jamais) occasionnés par des secondaires: honnêtement, on esquisse tout au plus un rictus  pour le caractère faiblard de Kazama ou la curiosité poussée à l'extrême de Kyouko...

Que rajouter de plus: l'animation, c'est jolie, chaleureux et cela bouge relativement bien (là où l'anime de Gonzo pêchait par son action en grand manque de dynamisme), bref une nette amélioration par rapport à la série de 2002. La soundtrack ? Cela dépasse jamais le stade de "musiques d'ambiances dont on en garde qu'un souvenir assez partiel", mais cela fait son job convenablement. Quid du rythme dans ce cas ? Je l'ai plus ou moins évoqué précédemment, la structure même de l'anime permet de ne pas sombrer dans l'ennui par de quelconques évènements tirés en longueurs. Bref, un anime assumant pleinement son côté décalé, volontairement léger mais diablement prenant. On termine le dernier épisode en se disant que merde c'est déjà fini (on en redemande, ce qui est généralement assez positif vous en conviendrez). Fumoffu concrétise ce que j'avais apprécié le plus dans l'univers de FMP, à savoir la richesse de son humour avec ses situations toutes plus débiles les unes que les autres, où l'on ne se prive jamais de rire aux éclats. Toutefois, si vous n'avez jamais réussi à vous accommoder à cet humour, eh bien passez votre chemin puisque ce spin-off aux allures d'une saison 2 n'a strictement aucunes incidences sur la suite (reconnaissons tout de même que cela serait manquer de franches rigolades)...

samedi 19 mai 2012

Petites lectures du moment - Mai 2012

Étant donné que je suis en plein visionnage de Full Metal Panic? Fumoffu et que la critique ne sera probablement pas rédigé pour aujourd'hui, je me suis posé devant l'interrogation suivante: pourquoi ne pas vous présenter d'une manière assez sommaire et brève, ce qui je suis en train de lire ou visionner (en l'occurrence ici il s'agit de lecture). En quelque sorte, nous pouvons proclamer qu'il s'agit d'une nouvelle catégorie d'articles sur Nano Desu Yo! qui fera de temps à autres (de manière très sporadique) une petite apparition sur le blog. Quoiqu'il en soit, sans plus attendre, ouvrons le bal des festivités:

-Bakuman (chapitres: 34/176; volumes: 4/20): J'en suis approximativement où la première saison avait cessé, cela confirme plus ou moins mes dires sur l'adaptation de J.C Staff: "fidèle mais assez lente". Pour le reste, j'apprécie toujours autant Bakuman de par son côté pour le moins instructif du fonctionnement de la création de shônen mainstream et son réalisme à toute épreuve (même si 20 volumes, cela me semble un peu excessif pour ce genre de manga, il va falloir constater par la suite si la trame garde toujours "de son petit effet" sur le long-terme)....

-Beelzebub (chapitres: 61/-; volumes: 7/-): Toujours aussi con mais toujours aussi fun, l'arc de l'école privé (oui je n'en suis qu'à ce moment là de la trame, puisque je ne suis que les parutions françaises) réserve des moments forts agréables et rattrape d'une bien belle manière celui se déroulant en enfer qui souffrait d'un bâclage excessif dans sa conclusion (il y avait un potentiel indéniable, et l'auteur n'a clairement pas saisi cette chance)...

-Billy Bat (chapitres: 18/-; volumes: 2/-): N'étant pas un habitué des œuvres d'Urasawa (j'ai lu quelques chapitres de Monster et de 20th Century Boy sans aller plus loin, ce que je regrette un peu au passage), je me suis lancé dans la lecture de Billy Bat sans un certain non déplaisir. Un synopsis emprunt de promesses en ne cessant de devenir de plus en plus intéressants au fil des chapitres (c'est tout du moins ce que laissent penser les deux premiers volumes disponibles en France sous l'éditeur Pika). De ce fait, je ne vous cache pas mon impatience quant à lire le volume suivant qui devrait paraître dans nos vertes contrés dans peu de temps...

-Que sa volonté soit faite (chapitres: 188/-; volumes: 20/-): Le dernier chapitre disponible depuis peu annonce la fin de l'arc des "Déesses" avec une conclusion assez rapide pour ne pas employer le terme "bâclée" et notamment sur certains éléments que je ne vous spoilerai pas (espérons que le dernier chapitre saura rectifier le tir, même si honnêtement j'en doute fort). Cependant il est important de préciser que cela n'enlève strictement rien à la qualité globale de cet arc tant il aura été passionnant de bout en bout.

-Medaka Box (chapitres: 57/-; volumes: 7/-): Pas repris depuis, non pas par manque d'intérêt mais disons que je n'ai pas vraiment le temps pour m'investir à fonds dans Medaka Box (ce qui est bien dommage soit dit en passant)...

-Meitantei Conan (chapitres: 817/-; volumes 77/-): après 6 ans de longues attentes, l'arc Bourbon arrive enfin à son terme (ou tout du moins, c'est ce que laisse présager les récents chapitres, même s'il faut rester vigilant avec Aoyama). Un arc pénible, et assez chiant qui se conclura probablement d'une manière pénible et assez chiante (quelques raccourcis faciles et des éléments quelque peu maladroits commencent à se mettre en place). Enfin, cela m'importe peu puisque il y a fort longtemps que j'ai laissé tombé l'intrigue des Hommes en Noirs pour me contenter des affaires (et sur ce point, force est de constater que je ne suis pas déçu).


-Q.E.D. Shomei Shuryo (chapitres: 11/-; volumes: 2/-): A la manière des Enquêtes de Kindaichi, un concurrent à Meitantei Conan qui passe assez inaperçu malheureusement (les raisons sont multiples et on peut évoquer en premier lieu l'absence d'une adaptation anime (il y a bien un drama, mais je n'ai jamais réussi à passer le premier épisode devant la piètre prestation des acteurs) ou plus simplement une sortie française), malgré une qualité d'enquêtes indéniable. De ce fait, n'hésitez pas à y jeter un œil si vous éprouvez un quelconque intérêt pour le genre policier (en outre, c'est loin d'être le genre le plus répandu, il n'y a donc aucune raison de s'en priver)...


-To Love Ru (chapitres: 52/162; volumes: 6/18): Situations rocambolesques en tout genre et lecture plutôt sympathique, To Love Ru risque néanmoins de devenir assez répétitif et lassant à la longue...

-Zettai Karen Children (chapitres: 12/-; volumes: 2/-): une des séries phares du Shônen Sunday (magazine de prépublication de Meitantei Conan, Que sa  volonté soit faite, Hayate No Gotoku qui semble malheureusement en fin de vie, cf pour cela les ventes de plus en plus déclinantes), qui arrive enfin en France sous le label Kana. Rien qui ne sorte de l'ordinaire dans les deux premiers volumes, mais comme tout bon shônen qui se respecte, laissons le temps au mangaka de mettre en place l'univers et certains éléments à développer par la suite...

On en a fini pour mes petites lectures du moment, n'hésitez pas à faire de même chers lecteurs dans les commentaires (ou tout simplement donner votre avis qu'il soit positif ou négatif, sur l'intérêt d'une telle catégorie)...

jeudi 17 mai 2012

J'ai enfin pris le temps de visionner Full Metal Panic...

Fullmetal Alchemist, HunterxHunter, Shakugan No Shana, Welcome To The NHK... Tant d'animes ayant rencontré un succès aussi bien critique que commercial (tout du moins il me semble pour NHK), et que malgré tout je n'ai toujours pas visionné. En effet, on a eu de cesse de me bassiner qu'il fallait que je visionne Fullmetal Alchemist car c'est putain de bon shônen et pourtant il m'est encore inconnu... Non pas que cela ne m'intéresse pas, disons juste que l'occasion ne s'est jamais présentée et que je ne ressens pas pour le moment l'envie pressante de me farcir du FMA pendant 51 épisodes (ou 64 pour la version Brotherhood, au choix). Et pourtant le constat est là: j'ai enfin pris le temps de visionner Full Metal Panic, un anime dont on m'a vanté les mérites, en me rappelant très fréquemment qu'il s'agissait d'un immanquable blablabla, que tout personne se réclamant connaisseur de japanimation se devait de l'avoir visionné blablabla. Et alors qu'il était condamné à suivre le même destin funeste que les séries précitées au début, une occasion ne me laissant guère de marbre a fini par se présenter: 5 euros le coffret Vostfr du spin-off Fumoffu sur le site Manga Distribution, comment résister à la tentation ? Bref dans un élan consumériste, je me suis résigné à débourser cette modique somme, préférant allègrement visionner un anime sur support DVD/Blu-ray que par streaming (non je ne fais pas du zèle), et je me suis dit que tant qu'à faire autant débuter la première série, afin de mieux me lancer dans le visionnage de Fumoffu. Et force est de constater que je ne regrette pas mon choix même si je considère que les termes "culte" ou "immanquable" sont quelque peu exagérés...

Studio: Gonzo
Tiré d'un: Light Novel
Cela parle de: Sousuke Sagara, un militaire hors-pair de l'organisation "Mithril", va être chargée de protéger Chidori Kaname (une étudiante on ne peut plus banale) menacée par une sombre organisation terroriste. Néanmoins notre chère tête blonde se révèle être on ne peut plus expérimenté pour ce qui résulte de la vie ordinaire, il n'a donc pas fini de se fourrer dans des situations on ne peut plus périlleuses...
  
Il est assez étonnant de constater de la capacité de certains animes quant à alterner des moments volontairement humoristiques (où l'anime tombe dans la dérision pour notre plus grand plaisir) et des épisodes consacrés au drame, présentant des scènes fortes en émotion.C'est avec cette catégorie d'animes que l'on peut allègrement ranger Full Metal Panic, puisque si l'anime commence sur un ton plutôt réjouissant (ne se prenant que très peu au sérieux), l'anime finira par proposer au spectateur quelques arcs assez sombres composant une bonne majeur partie de la série et qui sont loin d'être les scènes les plus mémorables de l'anime...

En effet, je ne vais pas m'étendre plus longtemps sur l'humour de la série tant il en est le véritable point fort: je ne cache pas que mes épisodes préférés ont été ceux où ils ne se passent au final pas grand chose, ceux qui s'orientent le plus vers le genre slice of life tout simplement. Des épisodes plus légers en somme mais qui ont suscité un intérêt plus important chez mon humble personne que pour les arcs en eux mêmes, justement parlons-en de ces fameux arcs.

Parlons peu mais parlons bien, il ne s'agit pas de mauvais épisodes loin de là, mais disons que la qualité varie  grandement entre le correct et le très bon: pour schématiser simplement disons que certains épisodes sont inéluctablement très prenants à suivre (le dernier arc de l'anime entre autres) et d'autres où le rythme assez lent finit pas lasser, sans pour autant dire que l'on se fait chier on se passerait volontiers de certains moment tant ils sont assez lourds (le premier arc où Chidori apprend le véritable rôle de Sousuke est loin d'être des plus agréables à visionner, sans pour autant être médiocre, je suis assez confus sur la question pour ne rien vous cacher). Pour le reste, je blâme également le caractère on ne peut plus prévisible de ces dits épisodes, le spectateur saura parfaitement à quoi s'attendre tout au long de la série: regrettable: oui, puisque je ne crache jamais sur un peu de nouveauté. Déplorable ? N'exagérons on reste dans l'ensemble donc du bon classique, agréable à suivre...

Que reste-t'il à traiter... Les personnages ? Si l'on passe outre Sousuke ou Chidori, il faut bien avouer que l'on a pas grand chose à se mettre sous la dent tant les secondaires sont plats. Il faut bien garder à l'esprit que les personnages sont au service du scénario, et non l'inverse, de ce fait leur perception ou une quelconque "psychologie" (le mot est fort, je vous l'accorde) répond aux abandonnés absents de cette première saison de Full Metal Panic. Pour ce qui est de la forme, la copie rendue par Gonzo est propre: l'animation ainsi que le chara-design sont chaleureux pour la rétine, l'OST ne réinvente aucunement le genre mais s'en sort avec les honneurs pour ce qui des musiques de fonds et c'est toujours cela à prendre. Pour la question du rythme, c'est dans l'ensemble assez correct malgré quelques passages tirés en longueur (comme j'ai pu l'évoquer précédemment), cela relève néanmoins du détail et comme dirait l'autre: "on va pas chipoter pour si peu"...

Pour conclure, pouvons-nous proclamer haut et fort que Full Metal Panic est un incontournable, un anime culte ? Soyons honnêtes, non ! Est-il pour autant conseillé de le visionner ? Effectivement, puisque en ce qui me concerne je vous le conseille assez fortement: Full Metal Panic exécute sans peine sa mission première, à savoir de nous divertir, il y a certes une variante de qualité où la série alterne le très bon et le franchement moins bon, mais cela serait passer à côté d'un anime fort agréable en divertissement et diablement fun durant des épisodes se réclamant être plus légers. Je ne regrette donc aucunement d'avoir profité de cette occasion dite en or pour me lancer dans l'aventure, par ailleurs si vous me permettez, il me reste encore un peu d'argent à aller dépenser dans un coffret DVD...

Image provenant de MyanimeList

mardi 15 mai 2012

[Critique] Ookami-san to Shichinin no Nakamatachi

Pendant que bon nombre d'entre-vous sont en train de jouer à Diablo III, je reste fidèle au poste quant à la tâche pour le moins délicate de rédiger une critique (et oui, c'est cela le professionnalisme)... Enfin bref, nous ne sommes pas là pour parler jeux-vidéos et encore moins pour débattre sur le nouvel opus de la franchise Diablo (sachant que je suis loin d'être un expert sur la question), non la question qui se pose actuellement est de savoir comment vous, chers lecteurs, prenez la décision de visionner tel anime et pas un autre ? Les méthodes sont multiples dont celle qui fonctionnent le mieux est indubitablement le bouche à oreille ou la promotion d'un quelconque anime sur un site d'éditeur (Kazé ou Dybex pour citer les plus connus et surtout les mieux implantés sur le sol français)... En ce qui me concerne, j'ai un petit rituel: soit je fais comme tout le monde et je demande conseil à un ami plus expérimenté que moi, soit j'apprécie le fait de découvrir un anime qui m'est encore inconnu avec un AMV/MAD (au choix). Certes, vous me direz (à juste titre) que le risque de se faire spoiler est assez important, mais cela ne me gêne pas plus que cela lorsque l'anime en question semble être sans grande prétention... Comment ? Pourquoi je me mets à discuter de ce point avec vous ? Eh bien, la réponse est on ne peut plus simple, il s'agit tout simplement de la manière dont j'ai découvert la série dont nous allons développer ensemble aujourd'hui...

 Studio en Charge de l'anime: J.C Staff.
Tiré d'un: Light Novel
Cela parle: des déboires d'une fille qui ne connaît pas la définition de l'amour et qui ne s'intéresse qu'à cogner du délinquant (faisant elle-même partie d'une association dont le but premier est de cogner du délinquant, quelle merveilleuse coïncidence), jusqu'à ce qu'elle fasse la rencontre d'un jeune homme atteint de blemmophobie (soit la peur du regard d'autrui) qui lui déclare sa flamme, et... C'est à peu près ce qui va servir de trame principale durant les douze épisodes composant la série

En bon samaritain que je suis, je vous propose de découvrir ledit AMV qui m'a conféré l'envie de visionner Ookami-san to Shichinin no Nakamatachi, dynamique, bonne adéquation entre la musique et les images, bref je ne vais pas vous en faire un avis détaillé, mais disons que c'est un genre d'AMV que j'apprécie grandement... Qu'en est-il de l'anime ? Est-il aussi dynamique et frais ? Eh bien, force est de constater que la réponse tend inéluctablement vers le négatif. En effet, on passe le scénario qui certes vaut ce qu'il vaut (surtout avec ma petite caricature) mais qui a la possibilité d'amener la série vers des situations loufoques non déplaisantes (ce qui ne sera pas vraiment le cas pour rompre tout suspens), non il faut plutôt se concentrer sur de quoi est tiré l'anime et surtout le studio qui en a la charge... Mettons les points sur les i, je n'ai strictement rien contre les LN (il ne faut pas omettre que l'un de mes animes préférés provient justement d'un Light-Novel, c'est dire), néanmoins il faut bien avouer que les J.C Staff ont rarement excellé dans l'art d'adapter ces dits Light-Novels (au hasard, les deux dernières saisons de Zero No Tsukaima ou l'exécrable Hidan No Aria, certes j'ai globalement apprécié To Aru Majutsu No Index ou encore le fameux Toradora! mais il est indéniable que le studio ne brille pas pour ses derniers travaux sur la question)...

Débutons cependant cette critique sur une note pour le moins positive: le titre réserve une surprise de taille pour ce qui est du thème abordé: en effet, outre "la gentille association qui aide les gens en difficulté pour le bien-être commun", je tiens à apporter une petite traduction: littéralement le titre signifie : Ookami-san et les sept compagnons, je ne vous ferai pas l'affront de vous présenter la référence culturelle j'espère ? Et ce point est indubitablement à mettre parmi les points forts: le spectateur que j'ai été s'est amusé à repérer les quelques petites références à des contes de Perrault tel que le petit chaperon rouge (notamment dans le personnage de Ringo Akai pour ne pas vous en dire plus), le chat botté ect (je vous laisse découvrir les autres)... Ce petit détail qui vous semble anecdotique proclamé de cette manière, permet à Ookami-san de se démarquer un petit plus par rapport à la concurrence sachant que le reste résulte d'un classicisme assez affligeant (le mot est fort, mais n'y allons pas par quatre chemins tant le synopsis est prévisible à 20 km à la ronde).

Effectivement, les situations proposées sont on ne peut plus classiques avec un humour très conventionnel: outre les petites références à droite/à gauche durant la totalité de la série, on ne peut guère proclamer que Ookami-san tire son épingle du jeu par rapport à d'autres animes du genre (se réclamant de la comédie) avec le reste. On retrouvera de ce fait un "pool-épisode" (et bien d'autres clichés thèmes utilisés, telle que le rendez-vous entre les deux tourtereaux que tout semble opposer et qui tournera en catastrophe car les deux protagonistes sont des manchots sur la question), une fille ultra-violente mais qui étrangement apprécie tout ce qui est Kawaii (avec un côté tsundere des plus fades), un personnage principal qui ne saura se montrer utile que lorsque sa belle sera en danger, un méchant bien méchant qui bien évidemment a un lien avec la tsundere fade qui jusque là apparaissait comme étant parfaite malgré son caractère de con et son asociabilité, sans parler de la petite espiègle qui va essayer de pimenter un peu le couple pour notre plus grand plaisir (ou déplaisir selon certaines situations assez chiantes) ect...

Outre les clichés oscillant entre le sympathique et le "déjà-vu mille fois gonflant", j'ai été agréablement surpris par la voix de la narratrice qui entraine en grande majorité les gags de la série: Satomi Arai s'est occupée de ce rôle qui peut sembler assez ingrat et à qui l'on doit notamment le doublage personnage du personnage de Shirai Kuroko (Index et Railgun pour les incultes), parce que oui je "kiffe grave" (pardonnez l'expression) sa voix. Malheureusement, J.C Staff n'a pas compris qu'il vaut mieux éviter l'excès, et c'est un peu le problème majeur de Ookami: les quelques situations humoristiques sont plutôt sympathiques au début, mais elles sont ruinées par la suite du simple fait que l'anime ne cesse de réutiliser de manière trop abusive ses gags ad vitam aeternam, il en va de même pour la narratrice qui devient ultra-gonflante de par son intervention toutes les deux minutes pour justifier un quelconque élément que le staff a eu la flemme d'intégrer au sein de la série (si vous ne me croyez pas, allez jeter un bref coup d’œil jusqu'à l'épisode 5, et vous constaterez que j'exagère à peine)...

Tiens, j'en profite pour faire une petite transition: est-ce que je peux pour autant vous conseiller le visionnage de cette série ? Oui et non, si vous n'avez rien d'autres à vous mettre sous la dent, pourquoi pas, l'anime n'est pas une chiure à visionner non plus (cessons d'exagérer quelques secondes) et se laisse regarder de temps à autres... Cependant, certains défauts sont assez exaspérants et ternissent un peu le tableau comme j'ai pu l'évoquer précédemment. Bref pour faire simple, Ookami-san to Shichinin no Nakamatachi est loin d'être mauvais, mais je ne comprendrai pas que l'on puisse le qualifier de bon... Un anime très quelconque comme l'on en voit assez souvent sur le marché, vous pouvez peut-être au moins essayer de lui donner sa chance, puisque pour une adaptation de Light-Novel de J.C Staff, on a assurément connu bien pire...

Je me rends compte que je n'ai pas traité de l'animation ou de l'OST, on va rattraper cette petite erreur:on est devant les standards, c'est loin d'être exceptionnel mais cela fait son job d'une manière assez correcte et cela passe allègrement...

Image provenant de MyanimeList

samedi 12 mai 2012

[Pré-bilan] Animes Printemps 2012

J'ai décidé de prendre la plume afin de rédiger quelques mots (généralement des avis très brefs) sur mes premières impressions en ce qui concerne la saison 2012 pour notre passion commune, les animes (étant donné que j'ai débuté toutes les séries dont j'éprouvais le plus d'intérêt, le reste attendra plus tard, voir jamais pour certains)...

Accel World

Nombres d'épisodes prévus: 24
Studio: Sunrise

C'est avec l'éditeur Wakanim que j'ai découvert Accel World, et que reste-t'il de cette expérience si ce n'est pas grand chose... Certes, les trois épisodes sont relativement agréables à suivre mais on en garde guère un souvenir impérissable malheureusement: la faute à quoi ? Un classicisme un peu trop présent dans les situations proposées (ce n'est certes que le début de l'anime, mais cela n'augure rien d'extraordinaire pour la suite) et surtout un personnage principal tête à claque (du type pleureuse à la Shinji Ikari, et je ne suis pas spécialement fan de ce type de personnage pour ne rien vous cacher). Néanmoins je compte tout de même suivre l'anime jusqu'au bout pour son concept assez sympathique dans l'ensemble (même si pour le moment son utilisation reste assez limitée, je doute même que cela aille plus loin).

Acchi Kocchi


Nombre d'épisodes prévus:  Excellente question (probablement 12, mais aucune information n'ayant filtré, je préfère m'abstenir)...
Studio: AIC

Anime que j'ai débuté juste pour la Konata-like (le caractère otaku en moins), et pour ne rien vous cacher je ne sais pas quoi en penser... Certes, il a fallu que j'atteigne l'épisode 4 pour qu'enfin je finisse par esquisser un sourire (les gags étant relativement conventionnels et donc très prévisibles), mais pour autant est-ce que je peux proclamer que je me suis ennuyé lors du visionnage des premiers épisodes ? Pas vraiment... Bref, une série sans prétention dont je suivrai le visionnage jusqu'au bout sans pour autant rien en espérer...

AKB0048


Nombre d'épisodes prévus: 13
Studio: Statelight

Étrangement, je n'ai pas détesté le premier épisode de AKB0048 (l'anime qui se base sur un groupe d'idol à la mode): certes, je ne considère pas cela comme étant un "bon anime", mais force est de constater que je m'attendais à bien plus médiocre que cela... Le scénario est tellement perché/stupide/improbable (non je n'ai pas encore visionné Idolm@ster Xenoglossia si vous vous posez éventuellement la question) que j’éprouve un certain désir quant à continuer cette série (un bon nanar, cela ne se refuse pas)...

Fate/Zero 2


Nombre d'épisodes prévus: 12
Studio: Ufotable

Suite de l'illustre Fate/Zero, on retrouve les mêmes qualités et défauts qui ont fait de son aîné ce qu'il est, malgré un début un peu mou pour cette seconde saison (ce n'est pas à jeter pour autant, on va se contenter d'un wait & see comme dirait l'autre), bref passez votre chemin si vous n'avez guère apprécier la première série, pour les autres: bon visionnage ! 

Haiyore ! Nyaruko-san


Nombre d'épisodes prévus: 12
Studio: Xebec

"WTF", c'est avec cette expression mondialement connue que je ressors du visionnage des trois premiers épisodes... Trois épisodes très condensés, mais globalement très appréciables de par le fun général se dégageant de la série, des situations, des personnages (sauf Mahiro et on comprendra pourquoi) ect... sans être une baffe, Haiyore ! Nyaruko-san reste la petite surprise appréciable de la saison dans mon cas (c'est d'autant plus une surprise que le studio en charge de cette série est Xebec, donc)...

Hyouka


Nombre d'épisodes prévus: 21
Studio: Kyoto Animation

On va passer l'aspect graphique et sonore, puisque évidemment (cessons de faire durer le suspens), c'est très réussi, non parlons de l'anime en lui-même... En effet, avec le troisième épisode, on commence enfin à voir plus clair en ce qui concerne la direction que va prendre l'anime pour son scénario, et force est de constater que pour le moment je suis plutôt conquis: les petits mystères sont biens construits et se laissent suivre avec plaisir, si bien que l'on en redemande à la fin de chaque épisode. En outre, mon intérêt quant à l'évolution de la série sur le long-terme ne cesse de s'agrandir d'épisode en épisode, ce qui est généralement bon signe...

Jormungand


Nombre d'épisodes prévus: 12
Studio: White Fox

Mouais... Autant je suis le premier à reconnaître que l'opening claque bien et s'impose comme l'un des meilleurs de la saison, autant la série fait office de Black Lagoon du pauvre... Pas mauvais en somme, mais il y a tellement mieux chez la concurrence que l'on peut passer outre sans encombre tant on ne manque strictement rien pour le moment, enfin je vais quand même gaspiller un peu de mon temps "si précieux" afin de continuer d'y jeter un œil de temps à autres...


Kore Wa Zombie Desu Ka? Of The Dead


Nombre d'épisodes prévus: 10
Studio: Studio Deen

Kore Wa Zombie Desu Ka?, What did you expect ? Je préfère ne pas trop me prononcer étant donné que pour l'instant je n'ai vu qu'un seul épisode, de ce fait je me contenterai d'un simple "cela ressemble à la saison une, donc c'est cool"...

Lupin The Third: Mine Fujiko To Iu Onna :

Nombre d'épisodes prévus: 13
Studio: TMS

On aborde enfin la perle de la saison... En effet, cela me fait très plaisir de revoir enfin un Lupin III prometteur sachant que les derniers téléfilms en date pour la franchise étaient globalement médiocres, n'y allons pas par quatre chemins (The Last Job ou encore le piètre Blood Seal-Eternal Mermaid). On renoue aux origines de Lupin III, puisque jamais, ô combien jamais, une adaptation n'avait été aussi proche, aussi fidèle de l’œuvre de Monkey Punch qu'il s'agisse de son traitement des personnages ou encore dans l'univers on ne peut plus sombre de la série. Cette quatrième saison pour Lupin III assume pleinement son côté adulte et son aspect graphique grandiose, tout en retouchant à sa guise la rencontre entre les principaux protagonistes... Une série dont le parcours est pour le moment un sans-faute et qui s'im... Ah mince, on m'annonce avec tristesse que l'épisode 6 était une purge... Espérons que TMS aura su rectifier le tir pour la suite...

Medaka Box


Nombre d'épisodes prévus: 12
Studio: Gainax

Sur les conseils (le terme "menaces" me semble plus juste, mais passons) d'un ami, j'avais pris la décision de débuter le manga Medaka Box en scan bien avant la diffusion du premier de l'anime... Et le constat est là: Medaka Box est un excellent shônen pour les diverses raisons évoquées ici, de ce fait je ne cachais pas mon impatience quant à cette adaptation de Gainax (accessoirement le studio qui s'est chargé de Evangelion, Gurren Lagann ou encore Panty & Stocking With Gaterbelt, donc cela envoie du lourd). Néanmoins mes ardeurs se sont vites calmés lors du visionnage du premier épisode: fanservice omniprésent (alors que la version papier en propose certes, mais d'une manière plus dissimulée et moins exaspérante), une animation assez laide et l'absence de la patte Gainax... Ici, nous faisons face à une adaptation sans génie avec une animation qui rame à certains moments, il aurait donc été plus judicieux de donner cette adaptation à J.C Staff puisque au moins on aurait eu un excellent opening...

Nazo No Kanojo X


Nombres d'épisodes prévus: 13
Studio: Starchilds Records
Un bon gros "WTF" à la manière de Haiyore ! Nyaruko-san, mais un "WTF" dans son sens plus négatif... J'ai rarement visionné aussi étrange aussi bien dans son aspect graphique assez rétro (la faute au chara-design assurément, mais ce n'est pas un mal) mais également dans le postulat de base qui est assez... Spécial, et encore je pèse mes mots. Là non plus, c'est assez difficile pour moi de mettre sous-écrits le fonds de ma pensée,je peux au moins essayer de la résumer le plus possible: cela ne me passionne pas vraiment tout en éprouvant l'envie de terminer cet anime juste pour constater dans quelle direction compte se diriger l'anime...


Sakamichi No Apollon


Nombre d'épisodes prévus: ce n'est pas encore précisé, mais il m'avait semblé lire que l'anime ne dépassera pas le chiffre 11...
Studio: Dentsu

J'ai un faible pour les animes proposant du jazz dans leurs OST, c'est donc avec plein d'espoir que j'ai débuté  Sakamichi No Apollon, et non je n'en ressors pas déçu. Adaptation du manga de Kodama Yuki, ce n'est pas dans ses situations que l'anime se démarquera de la concurrence, mais de par son traitement et son thème conférant de ce fait à la série une ambiance on ne peut plus agréable (sans compter la musique utilisée: le jazz, ce qui est un plus important pour moi). Un anime emprunt de promesse et s'imposant à l'heure actuelle comme l'un des meilleurs de la saison assurément...

Shiba Inuko-san


Nombre d'épisodes prévus: ce n'est pas encore précisé...
Studio: Dax Production

Ils l'ont fait, ils ont eu les cou***** pour faire un anime sur le personnage qui promouvait les DVD de Morita-san ou encore de Recoder To Randoseru... Je n'ai même pas envie d'en faire un paragraphe constructif tellement c'est consternant (l'humour reste le grand absent de ces épisodes en 1mn30, ce qui est dommage pour une série à visée humoristique)...


Pour ceux qui se posent éventuellement la question, oui je ferai une critique détaillée des animes que j'aurai fini par compléter...

Les images proviennent de MyanimeList.



mercredi 9 mai 2012

Le pourquoi du comment de "Nano Desu Yo!"

C'est sous un titre quelque peu sommaire que je vais procéder à une foire eux questions afin d'expliquer l'intérêt (relatif) du blog... Les interrogations suivantes sont celles me venant à l'esprit, il se peut qu'elles ne correspondent pas aux vôtres, dans ce cas n'hésitez pas à me les faire partager dans les commentaires ou dans le pire des cas par email (pour justifier l'intérêt d'une petit section contact sous le titre du blog, ne vous en faites pas, c'est fait pour ^^'). Un article sur mes premières impressions de la saison printemps 2012 devrait arriver dans la foulée...
Bon passons maintenant, aux réjouissances:


Pourquoi "Nano Desu Yo" ?
Eh bien, pour faire simple, disons que la franchise Higurashi No Naku Koro Ni fait partie des animes que j'apprécie le plus (à l'exception de Kira, qui bien évidemment n'est qu'un rêve aux allures cauchemardesques, mais on aura tout le temps pour y revenir à l'avenir), en outre Hanyuu est inéluctablement le personnage que j'apprécie le plus dans l’œuvre de Ryukishi07, j'ai de ce fait nommé le blog en conséquence. Et pour rien ne vous cacher chers lecteurs, lors de la création du blog, j'étais en pleine écoute de cette vidéo, et donc forcément cela vous reste grandement en tête (cela rend la création du blog moins "epic" aussi, je vous l'accorde...).

L'intérêt du blog ?
Un blog sur les animes/mangas comme un autre me direz-vous, et en effet, vous n'avez pas vraiment tort. Qu'est-ce qui le différencie de célèbres blogs tels que Néant Vert, Meido-Rando ou encore l'antre de la fangirl ? Sur la forme pas grand chose puisque les articles seront en quelque sortes des "billets d'humeur", à savoir des critiques sur cet anime ou ce manga comme on en retrouve sur les exemples cités précédemment... Néanmoins qu'en est-il du fond ? Eh bien, je ne suis pas Amo, Axelterizaki ou encore Exelen, et donc mon avis ne sera pas forcément le même (l'intérêt du blog assurément: vous faire partager mon avis sur une série en question)...


Y aura-t'il des liens pour visionner des Animes ou lire en scan des mangas ?
Non, "Nano Desu Yo" n'est pas une foire aux liens, ce n'est en aucun cas le but que j'ai choisi de fixer au blog...

Puis-je te recommander de faire une critique sur un anime en particulier ?
J'hésite, je rédige mon avis sur un anime ou un manga lorsque j'en éprouve l'envie (ou qu'il s'agit d'une nécessité publique, ce qui est rarement le cas il faut en convenir). Je ne suis pas spécialement friand des critiques sur commandes, donc la réponse est plutôt négative...

Pourquoi Blogspot ?
Je n'ai jamais réussi à faire fonctionner convenablement Wordpresse (je suis une bille en informatique), donc mon choix s'est posé sur Blogspot qui est assez simple à maîtriser dans l'ensemble...


Tu ne comptes pas mettre une bannière ?
"je suis une bille informatique", donc pour une bannière il va me falloir énormément d'heures d'apprentissages intensives malheureusement (quand je trouverai le temps probablement)...